dimanche 28 novembre 2010

Laboratoire :



Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités d'choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des

Foules sentimentales
Avec soif d'idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu'on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

**




Elizabeth devant sa garde-robe
A 7h32 s’arrache les ch’veux
Elizabeth devant sa garde-robe
Sait jamais ce qu’elle veut

Elle a trop d’pulls, de ch’mises et de culottes
De chaussettes, de chaussures et de frocs
De manteaux de nus-dos, de débardeurs
De robe et de tailleurs
De foulards, de maillots, de jambières…
Elizabeth désespère…

Elle sent ses jambes qui se dérobent
A 8h07, elle se couche par terre
Elizabeth devant sa garde-robe
Les bras en croix le regard en l’air

Elle vient d’entendre la météo
Qui lui dit ni froid ni chaud
Aujourd’hui ce sera mitigé
Décidément elle n’est pas aidée

Elizabeth devant sa garde-robe
A 8h25, se ressaisit
Elizabeth devant sa garde-robe
Décide de s’habiller en gris

Mais elle a trop d’pulls, de ch’mises et de culottes grises
De chaussettes, de chaussures et de frocs gris
De manteaux de nus-dos, de débardeurs
De robe et de tailleurs gris
De foulards, de maillots, de jambières grises…
Elizabeth crise…

Elizabeth devant sa garde-robe
A 8h43 a le choix
Elizabeth devant sa garde-robe
Entre un pantalon et une jupe à pois

Elle préfère bien la jupe mais si elle prend froid
Avec un gilet, ben ! Pourquoi pas ?
C’est seulement à 9h23
Qu’elle est prête elle a mis des bas

Elizabeth devant l’miroir de la commode
A 9h32 n’en croit pas ses yeux
Elizabeth devant l’miroir de la commode
Voit une tache sur son gilet bleu

Elle enlève son gilet, sa jupe et ses bas
Avec autre chose ça irait pas
Elle met l’pantalon gris qui l’attendait là
Plus que le haut, après c’est promis, elle y va

Mais elle a trop d’pulls, de ch’mises et de cols V
De grandes manches, de bretelles et de cols roulés
De bodys, de nus-dos, de débardeurs
De châles et de tailleurs
De capes, de vestes, d’anorak…
Elizabeth craque…

Elizabeth devant sa garde-robe
A 9h50 ne sait plus quoi faire
Elizabeth devant sa garde-robe
Ne retrouve plus son chemisier vert

Elle est sûre qu’il est propre elle l’a lavé hier
Un cadeau de sa belle-mère
Et elle cherche, fouille, et puis, hop !
Elle le trouve en boule sous une pile d’affaires

Elizabeth devant sa garde-robe
A 10h est en train de repasser
Elizabeth devant sa garde-robe
Son joli chemisier

La radio allumée elle entend
Les infos de 10h annoncées
Là Elizabeth est vraiment
En retard, son car elle l’a loupé

Elle lâche son fer, son chemisier
Elle attrape les yeux fermés
Un survêtement, des basket, un tablier
Et sort de chez elle tout mal fagotée.

jeudi 18 novembre 2010

Chanson :


Noël, joyeux Noël !
Bons baisers de Fort-de-France
Ce soir on éteint la télé
Ce soir ensemble on va chanter

1. Ici les champs recouverts de neige,
On ne les connaît qu'en photo
Le père Noël n'a pas de traîneau
Le fond de l'air est bien trop chaud
Ici les portes sont toujours ouvertes
On peut entrer dans la maison
Et pour partager nos chansons
On n'a pas besoin d'invitations

[Refrain]

2. Y a pas de sapins sur la montagne
On a décoré les manguiers
Y a pas de souliers dans la cheminée
Mais pour tout le monde y a des cadeaux
Ici les champs recouverts de neige
On ne les connaît qu'en photo
Le père Noël n'a pas de traîneau
Mais pour tout le monde y a des cadeaux

[Refrain]

mercredi 17 novembre 2010

Chant :

Finalement le concours de chant est reporté au prochain semestre car vous êtes déjà bien occupés avec les examens et la novena.

samedi 30 octobre 2010

Laboratoire :



Quel est le problème principal de ces petits crabes ?

  1. Ils ne peuvent pas tourner et sont donc obligés de se déplacer toujours sur la même ligne.

  2. Personne ne les aime.

  3. Ils ont une mauvaise réputation.

  4. Ils sont dépressifs.

Qu'est-ce que le "crabe philosophe" a compris et expliqué aux autres ?

  1. Il a compris que les autres crabes ne sont pas plus intelligents qu'eux.

  2. Il a compris qu'ils peuvent changer de trajectoire en se laissant porter par des carpes.

  3. Il a compris que le fait de se déplacer en ligne n'est pas grave, car au moins ils ont le but d'avancer. Ils ne doivent donc plus se sentir inférieurs à ceux qui peuvent tourner, et peuvent arrêter d'être dépressifs.

  4. Il a compris qu'il n'arrivent pas à tourner parce qu'ils sont trop bêtes.

Qu'est-il arrivé quelques années plus tard au crabe qui raconte l'histoire ?

  1. Il est devenu le chef des crabes.

  2. Il est devenu ermite.

  3. Il a tourné.

  4. Il a guéri de sa dépression.

En quoi le "crabe philosophe" est-il comique ?

  1. Ce qu'il dit n'a aucun sens.

  2. Il y a un contraste entre le sérieux de son attitude et la stupidité de ses propos.

  3. Il a tourné en rond et est devenu intelligent.

En quoi ces crabes ressemblent-ils à des humains ?

  1. Ils pensent.

  2. Ils sont intelligents.

  3. Ils ont le sens de l'humour.

Quelles critiques sont faites envers l'humanité à travers ce court-métrage ?

  1. Sans éducation, on n'apprend pas à se servir de ses facultés.

  2. On tourne en rond parce qu'on ne cherche pas à avancer.

  3. La société rend les individus stupides, car les habitudes deviennent des règles que tout le monde doit respecter, même si elles sont idiotes.

Chanson :


Anna Thommy – Rue de la Gouaille

Il lui mange dans la main

Lui obéit au doigt

Et a l'œil sur son doigt

Il veut demander sa main

Il peut se mettre le doigt

Dans l'œil jusqu'au coude

Elle lèvera pas le p'tit doigt

Tant qu'il lèvera le coude

Elle en a par dessus la tête

De se crêper le chignon

De se faire des cheveux blancs

Pour les yeux du mignon


Refrain: Anna se prend la tête

Thommy lui casse les pieds

Œil pour œil, dent pour dent

C'est comme ça qu'il prennent leur anatomie

De la tête au pied

Anatomie, chacun sa moitié


Son p'tit doigt lui a dit

Cette langue de vipère

Qui n'était pas sorti de la cuisse de Jupiter

Pas un poil sur le caillou

Mais un gros dans la main

S'il ne se prend pas en main

Je prend mes jambes à mon cou


Elle en a par dessus la tête

De se casser le nez

Elle ne sait plus vraiment

A quel sein se vouer


Refrain


Thommy mis à l'index

Trouve qu'elle a la dent dure

Ca lui chauffe le cortex

Le v'la au pied du mur

Sa langue dans sa poche

Les yeux en face des trous

Son sang ne fait qu'un tour

Il lui roule une galoche

Suspendu à ses lèvres

Thommy gonfle le torse

A se décoller la plèvre

A faire rougir un morse

Et la tête à l'envers

Et le cœur réjouit

Ils jouent avec leur nerfs

vendredi 29 octobre 2010

Radio :


Ce week-end à lieu le marathon de la radio Rue Libre : 25h à l'antenne pour parler des arts de la rue et de l'espace public, des correspondants des 4 coins du globe , de la musique, etc....

jeudi 21 octobre 2010

Rattrapage :



Pour ceux qui n'étaient pas là à l'examen de laboratoire de Tercero, vous devez me faire un résumé de l'interview au discours indirect. Merci de me le rendre dans mon casier au secrétariat avant le mardi 26 à 17h.

Halloween :


Est-ce que t'aimes bien les monstres ?
Les monstres..non !
Pourquoi t'aimes pas?
Parce que ça m'fait trop peur !
Pourquoi ça t'fait peur?

Parce que parfois il peut avoir ceux qui sont sales..très sales !


Refrain :
Les monstres déjà tout petit j'aimais bien les monstres
Les monstres , les monstres , les monstres !
Les monstres déjà tout petit j'aimais bien les monstres
Les monstres , les monstres , les monstres !

Déjà tout petit j'aimais bien les monstres
Les bestioles bizarres dans les cauchemars
Les monstres !
Les trucs verts , avec des poils ou les petits rampants
Des machins pas cool avec les bras tout gluants
Des trucs sans formes qui s'transforment
Un bonhomme avec un corps tout difforme
Des araignées grosses, poilues toutes mastoques
avec les mandibules faites pour bouffer un steak
Des gros trucs qui avancent qu'on sait pas ce que c'est
Tout noirs avec des pinces , c'est que c'est là pour t'bouffer
Des boules pour la canne avec des sales gueules
Des momies toutes molles avec des têtes de mongols
Des bidules qui suintent maronnasse, terrifiants
Des trucs qui pourrissent de partout, pétrifiant
Des grosse bêtes , des choses pas sympas
Des gros trucs cracra qui craignent, grouille et font les trous

Refrain

Aujourd'hui encore j'aime bien les monstres
Les trucs étranges, oranges et qui dérangent
Les monstres !
Les morts-vivants, les squelettes, les fantômes
Les trucs mal faits comme à la foire du Trône
Le train fantôme super flippant mieux qu'à Lienne
La barbe à papa avec des poils de hyènes
Des trucs qui s'collent et qui t'bouffent à l'intérieur
Des sangsues qui t'attaquent au cœur parce que c'est meilleur
Une grosse mygale avec une tête de poule
Qui t'fout la chaire de poule quand elle t'tombe sur l'épaule
Des trucs genre « muppet show » en plus sales
Des créatures dingues qui t'font perdre les pédales
Des trucs bizarres, tu sais pas où qu'elle est la tête
Des bébêtes sanguinolentes molles comme une omelette
Les machins qui se traînent mi-chenille mi-humain
Des trucs pas câlins qu'ont toujours super faim, bref !


Refrain x 2


Pour s'inspirer de la chorégraphie :

http://www.youtube.com/watch?v=Hb-q1XPNr7M

mardi 19 octobre 2010

Concours :


Le spectacle se déroulera au centre de ressources le Vendredi 29 Octobre de 16h à 18h. N'hésitez pas à amener des choses pour la déco! Et venez nombreux!

Des prix pour les 3 meilleures histoires!!!

vendredi 15 octobre 2010

Laboratoire :

Étant aphone aujourd'hui, le travail de laboratoire se fera en autonomie.
Ci-dessous l'interview d'Ibrahim Maalouf :



Merci de bien vouloir me rendre vos réponses (phrases complètes svp) sur une feuille séparée, dans mon casier au secrétariat avant mardi 19 octobre 17h.

Merci de votre compréhension et bon week-end!

Jennifer

samedi 2 octobre 2010

Laboratoire :

Questions :
  • Est-ce que ça l'a amusé de travaillé avec Beck? Oui ça l'a amusé car c'est quelqu'un qu'elle admirait et ça la rendue très heureuse qu'il accepte de travailler avec elle.
  • Qu'est-ce qu'ils ne savaient pas? Ils ne savaient pas si ils allaient faire l'album entier ensemble ou quelques chansons seulement.
  • Combien de jours ont ils passé ensemble pour enregistrer l'album? Ils s'étaient donné 5 jours pour voir comment ça se passerait entre eux.
  • Où ont ils enregistré la première fois? Et la deuxième? La première fois dans un studio que Beck avait loué à Los Angeles, et la deuxième fois chez lui dans son studio.
  • Pourquoi ont ils fait un duo au final? Ils ont écouté sa voix témoin, elle a chanté par dessus et d'après elle ils ont laissé sa voix accidentellement et elle a trouvé que ça marchait bien.
  • Que voulait faire le metteur en scène? Il voulait aller vers des choses absurdes.
  • Comment s'est passé le tournage? Ils enchaînaient pleins de situations différentes, idée après idée, tout allait très vite.
  • Combien de jours de tournage ont été nécessaires pour faire le clip? Une journée avec Beck.
  • Quand Charlotte a-t-elle découvert le clip? Une fois qu'il a été fini, et elle a découvert des images qu'elle n'avait pas vu avant.
  • Pourquoi la chanson « Me and Jane Doe » lui plaît? Elle trouve qu'elle a une voix qui ne lui appartient pas vraiment et ça lui plaît.



Questions :

  • Quelle est la situation du personnage au début du récit? Il est immobilisé pour des raisons de santé. Il ne peux plus sortir. Il se retrouve enfermé à l'intérieur d'un appartement.
  • De quelle origine est l'auteure? Elle est d'origine géorgienne.
  • Quand sont partis ses grand-parents de leur pays natal? En 1921 au moment de l'arrivée des bolchéviques.
  • Qui est le personnage du récit? C'est une vieille femme, elle s'appelle Pascale.
  • Que fait le personnage durant la journée racontée? Elle attends un homme qu'elle a aimé et c'est son anniversaire.
  • De quoi se souvient le personnage? Elle se souvient par petits bouts de son départ, de son enfance, de l'arrivée des bolchéviques, de l'exil, de la perte de son père, de l'intégration en France et de l'installation pas toujours très facile.
  • Quel est le temps du récit? Le temps du présent est à la 3e personne et le temps du passé à la 1ere personne.
  • Quelle perception a le personnage de son passé? La perception de son passé est aussi proche que se qui se déroule au moment présent.

vendredi 1 octobre 2010

Chanson :




J' veux pas finir mes jours à Tombouctouuuu...
(Tombouctouuuu)
La peau tirée par des machines à clous
Moi je veux être frippé, triplement frippé
Frippé comme une triplette de Belleville

J' veux pas finir ma vie à Accapullllllllcoooo
(Accapullllllllcoooo)
Danser tout raide avec des gigolos
Moi je veux être tordu, triplement tordu
Balancé comme une triplette de Belleville

(Allez les filles, allons...)
Swinging Belleville rendez-vous
Marathon dancing doum dilouuu
Vaudou Cancan, balais tabouuu
Au Belleville swinging rendez-vous

J' veux pas finir ma vie à Singapouuuur
(Singapouuuur)
Jouer au dico, manger des petits fours
Moi je veux être idiot, triplement z'idiot
Gondolé comme une triplette de Belleville

J' veux pas finir ma vie à Honoluuluuuu
(Honoluuluuuu)
Chanter comme un oiseau çà n'se fait plus
Je veux ma voix brisée, triplement brisée
Swinguer comme une triplette de Belleville

Swinging Belleville rendez-vous
Marathon dancing doum dilouuuu
Vaudou Cancan, balais tabouuuu
Au Belleville swinging rendez-vous

J' voudrai finir ma vie à Katmandouuuu
(Katmandouuuu)
C'est bien plus doux de faire des rimes en ''ou''
Mais je veux être givré, triplement givré
Swinguer comme les triplettes de Belleville

(Allez les filles...)
Swinging Belleville rendez-vous
Marathon dancing doum dilouuuu
Vaudou Cancan, balais tabouuuu
Au Belleville swinging rendez-vous

Swinging Belleville rendez-vous
Marathon dancing doum dilouuuu
Vaudou Cancan, balais tabouuuu
Au Belleville swinging rendez-vous

Mise à Jour :

Bonjour à tous!

Quelques modifications concernant les activités de français :
  • Club de conversation : le jeudi de 18h a 19h au deuxième étage du bâtiment d'administration, et le vendredi matin de 7h a 8h en 205.

  • Ciné-Club : un vendredi sur deux de 14h a 16h en salle de projection (2eme étage).

dimanche 26 septembre 2010

Divers :


> Un peu d'ironie sur le côté commercial de la Saint-Valentin.




> Un site qui parle de l'Oulipo et des contraintes comme le lipogramme ou l'élongation de phrase.
et aussi les podcasts de l'émission "Des papous dans la tête".

> Le site de TV5 + Cinema propose aussi des interviews.

> Si vous voulez faire plus d'exercices allez donc voir par!

> Et si vous voulez vous tenir au courant de l'actualité en France et en Europe, lisez CaféBabel le magazine multilingue européen et participatif.

jeudi 23 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

Club :

Les Embouteillages - Sanseverino



On est un peu jaloux qu’ils arrivent avant nous
Mais on les laisse passer, dans les embouteillages
Quand les motards te font merci avec les pieds, merci avec les pieds
Ce ne sont pas des êtres humains, mais une espèce de Martien-Terrien
Ils ne connaissent pas la langue des mains
Il faut les voir foncer libres comme l’air
Heureux comme des goélands, ils ont l’air épanoui
Un casque sur la tête et à leurs mains des gants
Ils font tout sur leur moto mais la seule chose qu’ils ne pourront pas
C’est dormir en roulant sinon le drap s’envolera
Tu comprends

Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers

Les filles sont en voiture
Contrairement aux motards qui eux sont en moto
Bien qu’il y aient des filles en moto
Mais sous leurs cuirs, on ne les voit pas bien, on ne voit pas leurs seins
Surtout que sous un casque, on peut pas deviner
Si c’est un vieux hippy, un vieux skinhead ou une pure beauté
Si par hasard, dans un embouteillage tu croises la femme de ta vie
Mais assis à côté d’elle, il y a déjà un petit mari barbu mais gentil
Remballe ton sourire de veau, tourne la tête pour ne pas avoir l’air idiot
Et fait semblant de réparer ta radio, de redresser ton rétro
Remballe ton sourire de veau, tourne la tête pour ne pas avoir l’air idiot
Et fait semblant de réparer ta radio, de redresser ton rétro

Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers

Virgule

Quand les filles se maquillent dans les rétroviseurs
Moi j’ai même pas peur qu’elles oublient de freiner
Les routiers, du haut de leurs cabines
Les traitent de femmes au volant
Mais en secret, ils aimeraient bien les emmener

Amoureux des sirènes
Les ambulanciers sont les marins des départementales
Salauds de séducteurs ils ont une infirmière dans chaque hôpital
Ils collectionnent les filles, ils multiplient les aventures
Et leur spécialité c’est l’amour en voiture
Sais-tu qu’il y a des infirmiers qui soignent les blessés
En leurs mettant des disques et des cassettes
La musicothérapie au service de la fracture ouverte
Pour un lumbago, Nougaro ou bien Django
Une jambe cassée, AC/DC et c’est soigné

Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers

L'accent québécois :
Les maudits français - Linda Lemay






Les Cowboys Fringants - Interview aux Francofolies

mercredi 15 septembre 2010

Laboratorio :

Le reportage de France 3 sur l'Esperanto Gestuel de Melle Pilchard !








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H - L'avion.



Interview de Madjo dans l'émision Acoustic


lundi 13 septembre 2010

Radio :



Conte :


Les Morgans de l'ile d'Ouessant

Assise sur le haut d’un rocher, face à la mer, Mona contemplait les vagues, qui s’écrasaient dans des gerbes d’écume juste au-dessous d’elle. Elle plissa les yeux pour tenter de voir dans l’eau, pour tenter d’apercevoir enfin le château des Morgans, dont on lui avait tant parlé. Mais la mer toujours agitée refusait de laisser percer son secret.
Mona soupira.
Les Morgans, disait-on, étaient les êtres les plus beaux qui soient, des cheveux blonds et bouclés, des yeux bleus et brillants... Mona en rêvait. On disait que parfois, au clair de lune, ils venaient sur le rivage faire sécher leurs pierres pré­cieuses, leurs pièces d’or et leurs fils de soie. Ils les éten­daient sur des draps très blancs, et on pouvait regarder, à condition de ne pas battre des paupières, car dès que l’oeil les quittait un seul instant, les trésors disparaissaient.

Si Mona Kerbili s’intéressait tant aux Morgans, ce n’était pas à cause de leurs richesses, mais parce qu’on murmurait dans le pays qu’elle était sans doute la fille d’un Morgan.
C’était complètement faux, bien sûr : elle était simplement la fille de Fanch Kerbili, et de sa femme Jeanne, c’est ce que Jeanne s’usait à répéter.
- Allons, chuchotait-on derrière son dos, cette petite Mona est beaucoup trop jolie pour être la fille d’un homme de l’île.
- Pour être aussi belle, il faut bien qu’elle ait pour père un Morgan.

Ces paroles étaient venues aux oreilles de Mona, et elle commençait à y croire, malgré les affirmations de sa mère, car il est toujours agréable de s’imaginer qu’on vaut mieux que tous.
Mona n’était pas mauvaise fille, mais la conscience qu’elle avait de sa beauté avait fini par lui gâter le jugement. Main­tenant qu’elle avait dix-sept ans et qu’elle était en âge de se marier, elle ne voyait pas un garçon qui fût digne d’elle.
C’est du moins ce que disaient les mauvaises langues. Mais allez savoir ? Peut-être que, tout simplement, il n’y avait dans l’île aucun garçon qui lui plaise, aucun dont elle aurait pu tomber amoureuse. Il faut dire que le choix n’était pas bien grand, et que les garçons à marier ne se comptaient pas par milliers.
Alors, Mona se promenait au bord de l’eau, et elle soupi­rait.

C’est ainsi qu’un jour qu’elle scrutait l’eau pour découvrir enfin le fameux château, elle se prit à rêver tout haut.
- Le mari qu’il me faudrait, murmura-t-elle, c’est un Morgan.
Mais à peine avait-elle prononcé ces mots, qu’elle se sen­tit glisser vers l’eau. Elle poussa un cri effaré : un vieux Morgan la tenait par la taille, et l’entraînait vers le fond.
Mona tenta de se débattre, d’appeler, mais personne ne l’entendit.
- De quoi as-tu peur ? grimaça le Morgan en la tirant derrière lui. N’as-tu pas ce que tu voulais ?
Mona ravala ses larmes. Elle regrettait. Comme elle re­grettait d’avoir prononcé ces sottes paroles !
Les algues lui chatouillaient le visage, l’eau semblait s’éclairer sur son passage... Quand le château apparut à ses yeux, elle commença à se consoler. Tout était si beau ici !
- Voici mon château, dit le vieillard. Je suis le roi des Morgans, et je t’offre l’hospitalité.
- C’est que... murmura Mona, ma mère va s’inquiéter...
- Il fallait y penser avant, grogna le vieux roi.
Il allait ajouter que cela faisait longtemps qu’il guettait Mona, car il avait remarqué sa grande beauté, quand son fils parut.
Mona demeura suffoquée. Jamais elle n’avait de sa vie vu si beau jeune homme. Lui, la regardait aussi, tout éton­né, et sans pouvoir détourner son regard d’un si charmant visage.
- Oh mon père, dit le jeune homme. Est-ce là l’épouse que vous me destinez ?
Le roi des Morgans se redressa de toute sa hauteur
- Du tout ! Du tout ! gronda-t-il d’un air fâché.
Mais, se trouvant soudain bien sot devant son fils, il n’osa avouer qu’il avait fait le projet d’épouser lui-même cette jeune personne, et se contenta de grommeler :
- Un Morgan ne se marie pas avec une fille de la Terre.
- Je vous en prie, mon père, reprit le jeune Morgan, rien que de la voir, je me sens tout ému, et si par hasard elle m’aimait aussi...
- Suffit ! cria le père. J’ai ramené cette fille de la Terre pour en faire une servante, c’est tout. Il y a chez nous suffi­samment de jolies Morganès pour que tu puisses en choisir une qui te plaise !
Maintenant qu’il avait prononcé ces mots, le vieux roi ne pouvait plus prétendre épouser lui-même Mona. Il en était fâché, ulcéré, malade, si furieux qu’il en devint épouvan­table. D’abord, il tenta d’enfermer Mona, pour que son fils ne puisse l’apercevoir, mais cela ne servit qu’à faire dépérir le jeune homme.
Alors son père prit la décision de le marier, pour qu’il ou­blie la fille de la Terre. Peine perdue : le jeune homme ne re­garda même pas sa fiancée, et continua de demander comme chaque jour à son père de lui donner Mona pour femme.
Jamais ! Jamais ! Jamais ! Le vieux roi ne céderait pas, et plutôt que de voir la jeune fille de la Terre au bras de son fils, il préférait la voir morte.
Voilà, sa décision était prise. Il fit venir son fils, et lui dit
- Ta fiancée a assez attendu. Demain, tu l’épouseras. Quant à Mona, si elle veut rester en vie, il lui faudra prou­ver qu’elle est une excellente servante, car je ne veux pas ici de bouche inutile. Elle préparera le repas de noce. S’il n’est pas bon, elle mourra.

Le lendemain, Mona fut convoquée aux cuisines. Le vieux roi lui donna quelques grandes coquilles de mer vides et lui ordonna de préparer le meilleur des repas. Puis, sans écouter la jeune fille, il rejoignit le cortège de la noce qui se dirigeait vers l’église.
Le cortège s’étirait tout au long de la Voie Royale, la plus belle route du royaume. Le jeune Morgan marchait devant.
Il avait l’air détendu, presque gai, ce qui rassura bien son père. Mais voilà que soudain, il s’arrêta et se frappa le front en riant
- Oh mon père, c’est trop d’étourderie : j’ai oublié les al­liances sur la table ! Je cours les chercher et je reviens.
Et avant que son père n’ait pu l’en empêcher, il fit demi­-tour.
Comme il arrivait aux cuisines, il aperçut Mona qui pleurait. Elle se jeta dans ses bras.
- Je dois faire le repas, sanglota-t-telle, et on ne m’a rien donné pour cela : ni feu, ni rien à faire cuire.
- Ne pleurez pas, ma douce, je suis là. Je vais vous aider.
Il tendit le doigt vers le foyer, et le feu s’alluma aussitôt. Il toucha les marmites, et elles se remplirent de poisson fi­nement cuisiné et de succulentes sauces aux crustacés. Puis il dit :
- Je vous sauve la vie, ma douce, mais hélas je vous perds, car je me marie ce matin. Sachez pourtant que je n’aime que vous, pour toujours.
Ils pleurèrent tous deux. Mais les larmes ne pouvaient servir de rien, et le Morgan dut repartir pour l’église.

- Alors ! grogna le vieux Morgan en pénétrant dans les cuisines. Voilà le mariage célébré. Tout est-il prêt, Mona ?
Il jeta un coup d’oeil aux marmites, resta stupéfait, puis serra les dents. Il l’aurait juré : la magie de son fils était pour quelque chose dans ce repas trop bien préparé.
- Tu m’as trompé, dit-il à Mona d’un air mauvais, mais tu ne perds rien pour attendre. Ce soir, tu veilleras à l’en­trée de la chambre de mon fils et de sa femme, en portant un cierge. Si par malheur tu laisses s’éteindre le cierge, alors tu mourras.
Mona se sentit devenir de glace : forcément, la flamme s’éteindrait quand la cire serait entièrement consumée. Elle se dit qu’elle allait mourir, et voulut prévenir le jeune Mor­gan. Hélas, toutes les portes étaient closes. Elle était enfer­mée dans les cuisines, tandis que son ami était bloqué dans la grande salle par le festin d’où il ne pouvait s’échapper.
Alors, Mona fondit en larmes. Elle s’excusa en pensée auprès de ses parents, de sa mère dont elle avait douté, de son père qu’elle avait méprisé, et recommanda son âme à Dieu.

Le soir venu, le vieux roi accompagna son fils jusqu’à sa chambre :
- Comme c’est la coutume, annonça-t-il, quelqu’un mon­tera la garde devant votre porte, en tenant une chandelle. Ne vous inquiétez donc pas si vous entendez du bruit.
Le jeune Morgan voulut demander qui monterait la gar­de, mais son père était déjà parti. Le jeune homme se dit qu’il s’agissait forcément d’un des serviteurs du château, et n’insista pas.
Toutefois, au bout d’un moment, il crut entendre parler dans le couloir. Le vieux roi ne savait pas chuchoter. On percevait sa voix étouffée, qui demandait :
- Le cierge est-il bientôt consumé ?
- Pas encore, répondit une voix douce, que le jeune Mor­gan aurait reconnue entre mille.
Quelques minutes passèrent.
- Le cierge est-il bientôt consumé ?
Le jeune Morgan se demandait ce qu’était cette histoire de cierge, à laquelle il ne comprenait rien.
N’y tenant plus, ils se tourna vers sa femme et dit :
- Il fait froid ici. J’entends que Mona est dans le couloir, voulez-vous bien aller lui dire de venir allumer le feu. Pen­dant ce temps-là, vous tiendrez sa chandelle.
À peine Mona eut-elle refermé la porte, qu’un courant d’air éteignit le cierge. Surprise, la jeune mariée resta un moment sans bouger. Elle entendit alors une voix qui s’in­quiétait :
- Le cierge est-il bientôt consumé ?
- Il s’est éteint, répondit-elle.
Et avant qu’elle n’ait eu le temps de comprendre, une épée lui avait tranché la tête.

Quand le jeune Morgan découvrit sa femme morte sur le pas de la porte, il devina ce qui s’était passé.
Alors il réfléchit et alla voir son père :
- Vous avez tué ma femme, accusa-t-il sévèrement.
- Votre femme... bredouilla le vieux roi qui commençait à comprendre sa méprise. Mais je n’ai pas...
- Vous avez tué ma femme. Maintenant, en réparation,
vous me donnerez l’épouse que je veux.
- Il n’en est pas question
- Je veux Mona, décida le Morgan d’un ton sans réplique en saisissant la main de la jeune fille.
Et sans égard pour le roi qui étouffait de colère, il sortit avec elle et courut vers l’église.

Quelques années passèrent. Mona était heureuse avec le jeune Morgan, elle l’aimait de plus en plus. Pourtant, cer­tains jours, elle regrettait le soleil de là-haut, les gens de là­-haut.
- Pourquoi êtes-vous si triste, ma mie ?
- C’est que je suis inquiète. Je voudrais revoir mes pa­rents, les rassurer. Ils m’aimaient tant...
Le Morgan était désolé que son amour ne suffise pas à sa femme, mais il n’en dit rien. Il ne voulait pas la tenir en prison.
- Si vous voulez aller les voir, dit-il, allez, mais revenez-­moi vite, je vous en supplie.
- Vous n’avez rien à craindre, dit Mona. Je vous aime plus que tout au monde, et ne saurais vivre sans vous.
- Alors allez vite, ma mie, souffla le Morgan, que mon père ne vous voie pas.
Et d’un geste de la main, il dessina un pont immense qui rejoignait la terre.
Malheureusement, à peine Mona eut-elle posé le pied sur le pont, que le vieux Morgan apparut. Voyant ce qui se passait, il menaça aussitôt du doigt :
- Ah ! tu t’en vas !... Eh bien va ! Mais je te préviens : si par hasard tu embrasses un homme, tu ne reviendras plus ici, jamais.
- Je n’embrasserai aucun homme, dit Mona sans regar­der le vieux.
Et elle se mit à courir sur le pont.

Quand Mona arriva à la maison de son père, personne ne la reconnut, tant elle avait gagné en beauté, tant elle était richement vêtue. On la prit pour une apparition, une fée, et on eut peur.
Mona était désolée : plus elle parlait, plus ses parents croyaient à un tour joué par les mauvais esprits. Ils étaient sûrs que leur fille Mona s’était noyée, et qu’elle était morte depuis longtemps.
Alors, les larmes ruisselèrent sur les joues de la jeune femme, et elle dit :
- J’ai eu tort de croire que j’étais la fille d’un Morgan.
Vous l’avez toujours dit, ma mère, je suis votre fille, et celle de Fanch Kerbili.
À ces paroles, ses parents la reconnurent. Sa mère la serra dans ses bras, la cajola, son père l’embrassa en pleu­rant. Alors, si heureuse d’être enfin redevenue leur fille, Mona leur rendit leurs baisers...
Las ! À peine eut-elle embrassé son père, qu’elle oublia tout de sa vie chez les Morgans. Elle se réinstalla dans la maison de ses parents, et reprit sa vie d’antan comme si rien, jamais, ne s’était passé.

Le temps coula doucement. Au fond de la mer, le jeune Morgan se désespérait. Il comprenait que sa femme était perdue. Il errait tout le jour sans but. Le soir, il posait le pied sur le rivage, et contemplait la maison de sa bien-ai­mée, sans pouvoir rien faire.
Chez les Kerbili, la vie avait repris son cours, et plus d’un garçon rôdait autour de la maison, faisant sa cour à la plus belle des belles, Mona Kerbili. La réputation de sa beauté était même parvenue si loin, que des jeunes gens vinrent du continent pour avoir le privilège de l’approcher.
Pourtant, Mona ne pouvait attacher son coeur à aucun. Sans savoir pourquoi, elle ne parvenait même pas à les re­garder et se surprenait souvent à soupirer, le coeur plein d’un désespoir qu’elle ne s’expliquait pas.
La nuit, couchée dans son petit lit, elle entendait des gé­missements dans le vent. Ce sont les âmes des pauvres noyés, croyait-elle, qui se plaignent. Alors elle s’agenouillait au pied de son lit, et priait pour que ces pauvres âmes trou­vent enfin le repos.

Une nuit de tempête, Mona fut réveillée par un long sanglot porté par le vent. Les embruns de la mer frappaient sa fenêtre, la mer s’était déchaînée, on l’entendait mugir, s’acharnant violemment contre les rochers de la côte. Il fal­lait se blottir au plus profond de son lit, et prier le ciel pour les pauvres marins qui étaient dans la mer

Pourtant, Mona sentait en elle comme de l’exaltation. Au lieu de la terrer dans son lit, voilà que la tempête semblait l’attirer au dehors.

Elle sortit. Sur le pas de la porte, elle fut assaillie par le vent et la pluie, et l’écume de la mer qui fouettaient son pauvre corps, et dans le souffle mouillé qui balayait la lan­de, elle entendit une voix chaude, une voix aimée qui gé­missait. Alors tout lui revint. Son coeur se gonfla : son mari bien-aimé l’appelait désespérément. Elle courut vers le ri­vage.
De ce jour, on ne revit plus jamais Mona Kerbili. On crut qu’elle était devenue folle, et s’était précipitée dans la mer en furie. Seuls ses parents devinèrent ce qui s’était passé, car ils avaient le premier jour reconnu sur elle des vête­ments de Morgans. Mais ils ne dirent rien. Certains soirs, on les voyait se promener le long du rivage. Malgré leur tristesse, ils ne pleuraient point, car ils savaient que leur fille, enfin, était heureuse.

vendredi 10 septembre 2010

Laboratoire :

Deux pieds - Thomas Fersen



On me dit que je suis paresseux
Que je ne fais que ce que je veux
C'est à dire, pas grand chose
On dit que je me repose

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé

La vaisselle envahit l'évier
Et le linge déborde du panier
J'ai les ch'veux sales, je suis barbu,
Mais m'en vais mon café bu

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé

Dans la rue il y a des travaux
Et moi j'aime regarder les travaux
On me dit : "du balai,
plus vite que ça s'il vous plaît"

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé

Elle me dit que je suis en retard
Que je me coiffe avec un pétard
Elle veut déplacer les meubles
J' suis pas là pour déplacer les meubles !

Je suis désolé
Je n'ai que deux pieds
Je n'ai que deux pieds
Franchement désolé



Le Paillasson - Amélie Les Crayons



Tu me dois des explications
Mon ami tu vas souffrir
Et j'aurais quelques questions
Auxquelles il faudra répondre
Sans mentir

Et
Moi je reste sur ton paillasson
Jusqu'à ce que tu veuilles bien m'ouvrir
Je préfère tourner en rond
Plutôt que de partir

De toute façon tu es coincé
Tu ne peux sortir
Bientôt la nourriture va manquer
Il va falloir choisir

Et
Moi je reste sur ton paillasson
Jusqu'à ce que tu veuilles bien m'ouvrir
Je préfère tourner en rond
Plutôt que de partir

Dis moi combien
Tu as payé tous tes voisins
Pour qu'ils me disent Gentiment

"Désolé mademoiselle mais ça fait très longtemps qu'il n'y plus personne dans cet appartement"

Mais
Moi je reste sur ton paillasson
Jusqu'à ce que tu veuilles bien m'ouvrir
Je préfère tourner en rond
Plutôt que de partir

Sur la porte t'as mis un autre nom
Tu voulais te cacher
Tu es un lâche mon garçon mais ça
Je le savais

Mais
Moi je reste sur ton paillasson
Jusqu'à ce que tu veuilles bien m'ouvrir
Je préfère tourner en rond
Plutôt que de partir

Alors que je suis frigorifiée J'te vois venir de l'escalier
Avec ton petit rire étouffé
Tu m'dis :
"A ben t'es pas sur le bon palier"

Et depuis sous ton paillasson il y a toujours la clé


Clarika - Joker

Dans mon jeu d'cartes, ma destinée,
Que vais-je tirer? que vais-je tirer?
L'as des as, un roi, un valet,
Que vais-je tirer? que vais-je tirer?

Aim'ra-t-il le bruit du vent?
Se tiendra-t-il bien à table?
De quelle couleur ses sous-vêtements?
Sera-t-il imposable?

Aura-t-il un avis sur tout?
Un idéal humanitaire?
Sera-t-il un p'tit peu jaloux?
Pliera-t-il bien ses affaires?

Aura-t-il peur de la guerre?
Sera-t-il souvent malade?
Aim'ra-t-il beaucoup sa mère?
Est-ce qu'il laissera sa salade?

Lira-t-il Proust ou Mallarmé
Ou Télépoche sous la couette?
Sera-t-il branché sur Arte
Ou gendarme et gendarmettes?

Aura-t-il une expérience
une fois avec un animal?
Aura-t-il beaucoup d'expérience
avec les femmes en général?

Sera-t-il mac ou pc?
Aura-t-il l'ADSL?
Sera-t-il tout chamboulé
A la vue d'une hirondelle?

Saura-t-il m'aimer comme il faut
Être là quand ça va pas?
Éponger tous mes sanglots
Me faire des carbonaras?

Dans mon jeu d'cartes, ma destinée
Que vais-je tirer,
Que vais-je tirer,
L'as des as, un roi, un valet,
Que vais-je tirer, que vais-je tirer?

Pique, trèfle, carreau, cœur,
Allez... joker!

lundi 6 septembre 2010

Cine-Club:

Ce vendredi je vous propose de voir un film d'horreur (chose assez rare dans le cinema francais):
La bande-annonce ici.

lundi 30 août 2010

mercredi 25 août 2010

Vocabulaire :

Pépé Roni nous explique le vocabulaire de la cuisine et nous évite les pièges des homonymes :

Ciné-Club :

Encore un sondage, cette fois pour savoir quand vous pourriez venir voir des films français à la fac!
La salle de projection est libre le vendredi après-midi de 14h à 16h et je sais que les semestres 3, 5 et 7 n'ont pas de cours à ce moment là. Mais vous avez peut-être des "creditos" ou un travail...

Alors j'aimerais savoir quand vous seriez disponible pour voir des films? Entre 12h et 14h avec un sandwich? Après 18h? A vos suggestions!

Bande-annonce de "Jeux d'Enfants" ici.

jeudi 19 août 2010

Club de conversation :

Comme il est difficile de trouver un horaire commun à tout les semestres pour le club de conversation j'ai besoin de votre avis.
Quelques étudiants m'ont déjà proposé des plages horaires :
Mercredi de 9h à 10h
Jeudi de 17h à 18h
Vendredi de 7h à 8h

Merci de faire un sondage et de contacter vos représentants de classe ou moi directement pour me donner ces informations afin d'organiser cela rapidement.
Cette semaine rendez-vous jeudi à 17h et/ou vendredi à 7h devant le bureau des profs de français.

On m'a également demandé d'animer un club de conversation en Anglais comme il n'y a pas d'assistant ce semestre. Je suis d'accord mais comme ce n'est pas dans mon contrat (ce sera du bénévolat) je vous propose un compromis : on pourrait faire un "English Speaking Lunch" à la cafétéria le jeudi ou le vendredi. Qui serait intéressé?

Edito :

Vous trouverez ici les informations concernant le club de conversation, le ciné-club, les heures de permanence ainsi que des liens vers des ressources en français, des extrait de films, des chansons et pleins d'autres choses encore!

N'hésitez pas à me contacter pour toutes questions ou suggestions ou même pour partager vos trouvailles, sites web, livres, conférences, etc...

Bon semestre à tous!